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Jet électrique, une fausse bonne idée ?


L’apparition du Nième « premier » jet électrique le NARKE m’amène à me demander, mais à quoi cela sert-il ?

A la réception du communiqué de presse, ma première réaction fut : waouh belles photos (bien que retouchées avec Photoshop), il a l’air bien long (en effet plus de 4 m sur la fiche technique) et puis je lis attentivement le document et la fiche technique.

Résultat : un jet à plus de 40.000 euros fut il à zéro émission a-t-il sa place dans notre passion ?

Prenons le NARKE, 44.000 euros pour 60 chevaux et 55 km/h, soit les performances d’un Spark entrée de gamme à 6.500 euros.

Le Spark avec sa consommation de 20 litres à l’heure au taquet, sachant qu’un jet skieur moyen fait 20 à 30 heures par an, même à 2 euros le litre, il va falloir plus de 30 ans pour rentabiliser l’investissement !

Ce n’est peut-être pas très politiquement correct, mais peut-on vraiment dire que les émissions des jets posent problème, vu le temps d’utilisation moyen annuel ridicule d’un jet ?

Et le jet électrique, comment le recharge-t-on, quand on arrive dans un port au bout d’une heure de navigation ?

Et surtout, que recherche-t-on dans un jet ? Des sensations, qu’on obtient avec maniabilité, légèreté et rapport poids/puissance, ce qu’on est encore loin d’arriver à fournir avec la technologie actuelle des batteries, si on ne veut pas les vider en 15 minutes comme sur un drône, ou sinon avec 300 kilos de batteries incompatibles avec le gabarit de nos embarcations préférées... Le Narke pèse 375 kg pour 55 chevaux, je vous laisse comparer ces chiffres avec ceux du Spark par exemple.

Allez, le thermique a encore sa chance (place ?) dans le monde du jet…

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